D’après une étude Régionjob, 64% des français ont très peu, voire aucune réponse à leurs candidatures. Si vous faites partie de ces 64%, j’ai deux bonnes nouvelles à vous annoncer. La première, c’est que vous n’êtes pas seul. La seconde, c’est que mon objectif est de diminuer ce taux en vous apportant les méthodes nécessaires pour booster votre employabilité.
1. Le constat
Sur Linkedin, je vois régulièrement des posts passer tels que :
“ J’ai envoyé plus de 100 candidatures et pourtant je n’ai obtenu que quelques réponses, pour la plupart négatives et avec un mail automatique”
“Les recruteurs ne répondent jamais, ils sont irrespectueux, et pourtant, je fais le maximum pour obtenir des réponses lorsque j’envoie des candidatures”
“on ne laisse pas sa chance aux personnes qui n’ont pas assez d’expérience”
Je comprends tout à fait ces différents ressentis. Alors, aujourd’hui, je vous propose que nous voyions ensemble ce qui peut expliquer ce manque de réponse, et surtout, comment y remédier.

Première raison : vos candidatures sont trop généralistes
Face à la masse de CV qu’ils reçoivent, les recruteurs ont besoin qu’on aide leur cerveau à cocher les cases qu’ils ont à cocher. (Parole d’ex-recruteuse 🤓😳)
En moyenne, un recruteur passe 30 secondes sur un CV. Il n’y a donc aucune place pour le sous-entendu.
Mais alors, comment faire pour être sûr d’avoir les bonnes informations qui vont lui sauter aux yeux de suite ? C’est très simple, je vous dis tout dans la suite de l’article.
💡 La méthode pour détecter les mots clés spécifiques attendus par le recruteur :
➡️ Allez sur Indeed, cherchez entre 5 et 10 annonces du poste que vous souhaitez (ne mettez pas de filtre de localisation, ce qui nous importe ici, c’est vraiment de voir ce que l’ensemble des recruteurs recherchent pour un même poste.)
➡️ Notez tous les mots clés en rapport avec les missions, les compétences et les attendus.
➡️ Ceux qui reviennent plus de 3 fois doivent apparaitre absolument sur votre CV. Et non seulement ils doivent apparaitre, mais en plus ils doivent être en gras ET appuyés par une preuve par l’exemple.
Exemple :
Le mot clé qui revient sur chaque offre est prospection.
Si c’est un tâche que vous avez fait ou une compétence que vous avez, alors il faut absolument que ce mot clé apparaisse.
Vient ensuite la preuve par l’exemple. Par preuve par l’exemple, j’entends : tout ce qui peut prouver que cette tâche ou compétence est acquise ou du moins, en cours d’acquisition.
Voici quelques questions que vous pouvez vous poser pour savoir comment illustrer cela :
✓ Comment réalisiez-vous cette tâche ?
✓ Par quel moyen ?
✓ Quels étaient vos objectifs ?
✓ Vos réalisations ?
✓ Réussites ?
Voici des preuves par l’exemple liées à la tâche, prospection :
☑ 50 appels par jours réalisés
☑ 5 rendez-vous pris en moyenne par semaine
☑ Qualification d’un portefeuille de 800 prospects en 6 mois

Deuxième raison : vous ne misez pas assez sur votre réseau
En effet, le réseau joue un rôle beaucoup plus important que ce qu’on croit, et ce, quel que soit votre niveau d’expérience, d’expertise, ou situation sociale. D’après une enquête emploi de l’INSEE réalisée en 2016 : seulement 7% des français obtiennent un job grâce aux offres d’emploi publiées, et + de 42% grâce au réseau et aux candidatures spontanées.
L’avantage, lorsque vous faites appel à votre réseau, c’est que votre CV est secondaire. Ainsi, si votre profil est “atypique” ou si vous avez du mal à faire tenir l’ensemble de votre expérience sur une seule page A4, cette carte du réseau est vraiment à privilégier !
Pour comprendre comment solliciter votre réseau, sans vous griller, rendez-vous dans cet article !
Vous avez du mal à mettre en place votre propre plan d’action ? Discutons-en ensemble !
Vous souhaitez avoir des conseils au quotidien ? Rejoignez-moi sur Instagram et sur Linkedin !